Bon, les volcans et la grimpette ça va bien cinq minutes, mais quand est-ce qu’on se repose ?! Leon, c’est une grosse ville avec plein de belles choses à voir, mais c’est aussi à un jet de pierre de l’océan Pacifique, alors autant en profiter ! Rapide coup d’oeil sur cette place forte de la révolution sandiniste et sur ses jolies plages !

*La ville de Leon*

S’étendant à l’envi dans la plaine, cité tantôt animée, tantôt pittoresque, Leon présente de multiples visages.

Son Parque Central est un bel endroit où se promener ou s’asseoir en soirée : une atmosphère paisible s’en dégage, malgré les tintements incessants des clochettes des marchands de glace qui vadrouillent devant la Basilica de la Asunción, le plus grand édifice religieux d’Amérique centrale, dont le toit est accessible pour une vue imprenable sur la ville !

Et si la faim se saisit de vous, il n’y aura que l’embarras du choix, entre les jus de fruits, rosquillas, chips de maïs, pupusas, hot dogs et burgers surdimensionnés qui sont vendus tout autour de la place.

Un bloc plus loin vers l’est, on peut aussi s’immerger dans l’agitation du marché où se bousculent fruits, légumes, jus divers et inconnus (mamón, chia, calala, pithaya), biscuits et autres douceurs, mais également vêtements, chaussures, sandales, épiceries, gâteaux de mariage, clés, plantes d’intérieur…

En poussant un peu vers le sud-est, on atteint le CIMAC (Centro de Iniciativas para el Medio Ambiental de la Ciudad de Leon), un jardin botanique où sur quasi 10km2 sont recréés les cinq grands écosystèmes du pays. On peut donc y vadrouiller tour à tour dans la savane, le verger, la forêt humide, la forêt de rivière et la forêt sèche, et y découvrir les espèces de plantes principales et emblématiques du pays. Ombragé et très intéressant, on ne peut que le recommander !

Et enfin, bien qu’on n’ait pas pris le temps de le faire, il peut être extrêmement intéressant de se plonger dans l’histoire de cette ville encore toute vibrante de ses luttes politiques passées. Tous les coins de rues, squares, parcs sont flanqués des drapeaux rouges et noirs du FSLN, le front sandiniste de libération nationale, de nombreuses peintures murales représentent des épisodes et un grand Musée de la révolution revient sur l’implication de Leon dans le mouvement révolutionnaire national.

*Les plages*

Pour ensevelir ses pieds dans le sable chaud et barboter dans le Pacifique, il faut se rendre depuis Leon sur le cordon de plage de l’ouest, à Las Peñitas et Poneloya.

Nous, on a posé nos sacs au premier endroit, plus dense en lieux de villégiature, et on y a retrouvé nos amis canadiens. Un chicken bus fait le trajet depuis Leon pour une bouchée de pain, mais chanceux que nous sommes, un gentil canadien nous a pris en stop alors que nous n’en faisions pas ! A Las Peñitas, bon nombre d’options se présentent au voyageur lambda, et pour tous les budgets : Playa Roca, Oasis, Bigfoot, Barca de Oro, Dulces Mareas… Mais la perle rare, c’est le restaurant El Faro, quasi tout au bout de la route. Un cuisinier espagnol préparant des plats hors de ce monde, un accueil on ne peut plus chaleureux et une petite cabane avec salle d’eau et cuisine privée pour seulement 16$ la nuit !

Une fois le logement trouvé, il ne reste plus qu’à chiller frénétiquement dans un hamac ou sur le sable avec un jus ou une bière ! Et si on a vraiment la bougeotte, il est possible de prendre des cours de surf, mais on ne vous le recommande pas. On a expérimenté via l’Hotelito Oasis et vécu 1h de fiasco total, et pas uniquement parce qu’on est nuls ! A priori le pays compte de bien meilleurs endroits pour s’initier au surf !

Autrement, on peut aussi louer un kayak pour aller explorer la mangrove dans la réserve naturelle de Juan Venado (ça on n’a pas tenté mais paraît-il qu’on peut y dénicher de gros crocodiles) !

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