Utila c’est un peu le temple de la plongée en Amérique centrale ! On pourrait dire que la plongée est à Utila ce que la pizza est à l’Italie, Stephen Curry aux Golden State Warriors (sauf en finale) ou encore Meryl Streep aux Oscars : en un mot, INCONTOURNABLE !
Ce spot, c’est le magic combo de tarifs imbattables combinés à la « fameuse » barrière de corail méso-américaine : 2ème mondiale après la grande barrière de corail en Australie !
Considérant ce contexte, ainsi que tout ce qui nous attend dans l’année qui vient, il apparaît absolument nécessaire de passer au moins un niveau ! On a donc été chez Ecomarine (Gunter’s Dive Shop), un établissement iguana-friendly qui fait des petits prix pour nous autres volontaires ! On a été pris en charge par Ernesto, un rayon de soleil d’instructeur hondurien, ultra-souriant, haut en couleur, qui nous a régalés tout au long de notre apprentissage !
Au tout début, il faut retourner en salle de classe : on nous met dans les mains un ordi avec des vidéos, un gros livre chacun et des questionnaires papier. Et toute la première journée se fait à l’intérieur, à regarder les vidéos et à répondre aux questions. Une fois que tout ceci a été bien digéré (le lendemain en réalité), on peut attaquer les « confined dives », des plongées en piscine pour s’entraîner à respirer sous l’eau, faire des exercices, etc. Bon, sauf qu’à Utila, y a pas de piscine, juste les Caraïbes, zut alors… 🙂
Une fois tous les chapitres étudiés et revus avec Ernesto, et toutes les confined effectuées, on peut se lancer dans le grand bain ! Et pour en être restés au snorkeling auparavant, on peut dire à nos lecteurs non plongeurs : « nom d’un bâtonnet de surimi, le milieu marin, c’est exceptionnel ! ».
D’aucuns, ayant déjà expertisé du récif maldivien, diront qu’en termes de diversité et d’abondance de poissons, Utila c’est plutôt bof. Soit. Mais je vous en prie, que grâce soit rendue aux coraux ! Ces jardins, ces forêts entières de coraux de toutes formes, couleurs, et textures qui s’étendent à perte de bulle, se balançant nonchalamment au gré des courants… Même sans voir le moindre poisson, on peut s’extasier en continu !
Et surtout, que notre bonne étoile soit remerciée mille fois pour ces tranquilles représentants de la mégafaune qu’il nous a été donné de voir ! On passera rapidement sur les barracudas et les raies lépoards pour en arriver tout de suite aux plats de résistance :
– Dès le deuxième week-end, entre deux plongées sur la face nord de l’île, notre capitaine Ruggy parvient à repérer le bouillonnement caractéristique du plus gros poisson du monde. Et il usera de toute sa dextérité pour positionner son embarcation à cinq mètres seulement du requin baleine (Rhincodon typus), que nous aurons tout loisir d’observer lors de son stationnement en surface.
– Au bout d’une douzaine de plongées, Laure repère au loin un chélonien qui reprend sa respiration, sans savoir qu’elle est sur le point d’écrire la plus belle ligne de son CV de jeune plongeuse. Cette tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) a tout simplement plongé à pic au milieu de notre groupe, avant de prendre tranquillement son repas au milieu de deux poissons-ange français (Pomacanthus paru), nous laissant l’approcher à moins d’un mètre, et pendant un quart d’heure de surcroît !
Enfin, plonger jusqu’à 20m, c’est une chose, mais au vu de ce qui s’annonce pour la suite du voyage, notamment la Polynésie française, on a pensé qu’il valait mieux approfondir un peu nos connaissances (oui, c’est un jeu de mots). On a donc consacré dix jours supplémentaires à la préparation de l’Advanced Open Water, que l’on peut passer en faisant 5 adventure dives, et qui permet ensuite de plonger jusqu’à 40m.
Nos 5 plongées comptant pour l’AOW étaient les suivantes : une plongée sur une épave à 30m de profondeur, deux plongées techniques pour apprendre à maîtriser sa flottabilité et à naviguer sous l’eau, une plongée nocturne à la lumière des lampes-torches, et enfin une plongée naturaliste consacrée à l’identification des poissons. Et boum c’est dans la poche !
Au final, l’expérience sous-marine à Utila a été extrêmement positive et on a pris beaucoup de plaisir à faire nos classes là-bas. L’école de plongée est au top, avec un enseignement de qualité et des groupes de petite taille, ce qui permet de profiter au maximum des fonds marins. Lesdits fonds marins, on en a déjà parlé, ils valent clairement le détour. Et puis à la sortie de l’eau, on est au chaud et à la cool, sur le dock super accueillant de l’école, où les enfants des uns et des autres viennent barboter gaiement. En un mot comme en cent, si vous voulez plonger, venez à Utila ! Et si vous voulez pas plonger, venez quand même ! 🙂
Salut les barlous !
Gros merci déjà pour le partage de vos aventures, vous me faites bien marrer et rêver !
Je suis actuellement en Amérique centrale et j’imagine une halte par le Honduras.
Je suis intéressé par la plongée ça peut être le bon moment pour s’initier !
Combien de temps dur le PADI open water ainsi que le PADI advanced open water ? Histoire que je sache combien de temps et d’argent ce magique détour peut me coûter :). Un peu d’organisation ça fait pas d’mal.
Bonne route !
Hello Alex ! Merci pour les compliments ! 🙂
Toi aussi tu vas nous faire rêver si tu vas à Utila ! ça reste un sacré coup de cœur… <3
En mode super intensif tu peux faire les deux niveaux sur une semaine on pense. Tu paieras entre 250 et 300$ par niveau donc entre 500 et 600$ pour les deux!
Sachant que dans les tarifs t'as en général 2 fun dive d'inclus en plus... (les tarifs à Roatan sont plus élevés. Utila c'est l'île des backpackers)
En revanche on te conseille d'y passer plus de temps pour chiller et profiter sinon tu vas faire que plonger !
A noter de Décembre à Février la météo est pas folle dinguo... On a une pote qui a eu 3 semaines de pluie non stop en février... Eviter aussi la semana santa...
Profite à fonnnnd et donne nous des nouvelles ! 🙂
Haha la première photo vous vous bouffez un WaterPhotoBomb de tous les diables.